Qu’est-ce qu’un CNT ?

Qu’est-ce qu’un Conseil National de Transition ?

Un Conseil National de Transition (CNT) est un organe de droit international public transitoire qui permet à un peuple opprimé de se libérer et de s’auto-déterminer.

Le concept de CNT a été reconnu pour la première fois par les Nations Unies en 2003 pour le Burkina-Faso comme le moyen pour un peuple d’exercer son droit à l’autodétermination.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a d’abord été proclamé comme un engagement politique des Etats aux termes de l’article 1, par. 2 de la Charte des Nations Unies du 26 juin 1945 :
« Article 1
Les buts des Nations Unies sont les suivants :
(…)
Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde ; (…) ».
Voir : https://www.un.org/fr/about-us/un-charter/chapter-1.

Ce droit des peuples à disposer d’eux-même est devenu une obligation juridique des Etats qui ont ratifié le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP) et le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) signés à l’ONU le 16 décembre 1966 qui disposent en leur article 1 :
« Article 1 
1. Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. (…) ».
Voir : https://www.eods.eu/library/UN_ICCPR_1966_FR.pdf
et
https://www.right-to-education.org/sites/right-to-education.org/files/resource-attachments/PIDESC_1966_FR.pdf.

Tous les Etats membres des Nations Unies ont donc bien l’obligation juridique de reconnaître le droit d’un peuple à disposer de lui-même et par conséquent de reconnaître le CNT que ce peuple déclare pour exercer ce droit.

Le droit pour un peuple de disposer de « lui-même » en déclarant un CNT n’implique en aucun cas de se soumettre à une autorité quelle qu’elle soit, en particulier celle de l’ONU.

L’intérêt de déclarer un Conseil National de Transition est que le retour au pouvoir d’un peuple ne peut pas être considéré comme un « coup d’Etat » dès lors qu’il intervient dans le cadre d’un CNT dûment déclaré aux Nations Unies.

Faut-il attendre que tout un peuple soit réveillé pour déclarer un CNT ?
Jean Moulin aurait-il dû attendre l’accord de tous les français avant de créer le Conseil National de la Résistance ?
Pourquoi quelques citoyens conscients de l’oppression subie par le peuple ne pourraient-ils pas agir en déclarant un Conseil National de Transition ?

Il n’y qu’une nation par pays et donc un seul CNT par pays.
Un CNT est un outil juridique de droit international mis en place pour libérer un peuple.
Un CNT ne peut être la « propriété » d’une personne en particulier.

Enfin, un CNT n’a pas besoin d’être reconnu pour exister, sauf à nier le droit de son peuple à exister et à s’auto-déterminer.

Les CNT dans le monde

Depuis le CNT déclaré par le Burkina Faso en 2003, divers peuples ont déclaré un CNT, notamment : la Guinée, le Yemen, la Libye, le Mali, le Niger…

Comme il n’existe pas de règles particulières d’organisation d’un CNT, chaque peuple est libre d’organiser son CNT selon ses propres aspirations.

Le CNT de Libye a été déclaré par 2 personnes en février 2011. Il a été reconnu par 86 pays le 14 septembre 2011. Le 16 septembre 2011 l’Assemblée générale des Nations Unies lui attribuait le siège de la Libye.

Les « gouvernants » français, en particulier le « président » Sarkozy, ont alors reconnu l’existence du CNT de Libye. Ils ont ainsi reconnu le concept selon lequel un peuple opprimé a bien le droit de déclarer un Conseil National de Transition.

Enfin, pour autant, un CNT n’a pas besoin d’être « reconnu » pour exister. 
Chaque peuple dont les droits ne sont plus respectés peut déclarer un CNT.
Exiger qu’un CNT soit reconnu pour exister reviendrait à nier le droit des peuples à l’auto-détermination.

Le CNT en France

Suite à la violation du referendum de 2005 en 2008, la constitution de 1958 est devenue caduque par application de l’article 16 de la Déclaration des droits de 1789 ayant pleine valeur constitutionnelle.
Voir « Que dit la constitution ? » : https://conseilnational.fr/wp-content/uploads/2021/12/cntch-que-dit-la-constitution_2021-0720.pdf

Dans ces conditions, le Conseil National de Transition Français, Canal Historique (CNTFCH) a été proclamé le 18 juin 2015 à l’initiative d’un petit nombre de citoyens.
Voir : https://conseilnational.fr/documents-officiels/proclamation-du-cnt-le-18-juin-2015/

Le CNTFCH a été déclaré au Secrétaire Général des Nations Unies par lettre Recommandée expédiée le 30 septembre 2015 et reçue le 15 octobre 2015.
Voir : https://conseilnational.fr/documents-officiels/declaration-a-lonu-le-29-septembre-2015/

Mi-2019, M. Eric Fiorile, un de ses membres initiateurs, a quitté de lui-même le CNT et sa direction pour se consacrer à d’autres tâches au plan international. Depuis cette date, la direction du CNT est alors devenue collégiale.
De mars 2020 au 16 décembre 2020, M. Fiorile est revenu temporairement au CNT pour présenter certaines de ses actions et opinions, notamment à travers son émission « Allô Président ».

Par lettre en date du 26 août 2021, la déclaration de 2015 a fait l’objet d’une réitération auprès du Secrétaire Général des Nations Unies.
Voir : https://conseilnational.fr/documents-officiels/lettre-a-l-onu-26-aout-2021/

A l’automne 2021, le CNT a dû ajouter à sa dénomination la mention « Français Canal Historique » pour rappeler sa fondation historique en 2015 et se distinguer d’organisations créant la confusion en utilisant la dénomination CNT ou Conseil National de Transition.
Voir : https://conseilnational.fr/le-cnt-se-reorganise/

Enfin, par lettre en date du 10 mai 2024 adressée au Secrétaire Général des Nations Unis, M. Antonio Guterres, au vu de l’augmentation des mesures liberticides et de l’oppression du peuple français par les usurpateurs en place, le Comité d’Installation du CNTFCH a suggéré aux Nations Unies de prendre toutes résolutions nécessaires pour dénoncer la disparition de l’Etat de droit en France, l’oppression et la prise en otage du peuple français, et reconnaître l’existence légitime du Conseil National de Transition Français Canal Historique.
Voir : https://conseilnational.fr/wp-content/uploads/2024/05/CNTFCH_scan-envoi-lettre-ONU-reco-internat_2024-0510.pdf

En effet, une telle reconnaissance du CNTFCH ne peut que confirmer l’intention de la communauté internationale de toujours faire respecter les principes fondamentaux du droit international et des Droits de l’Homme, renforcer ainsi la détermination du peuple français, comme de tous les peuples opprimés, à se libérer légalement, légitimement et pacifiquement et à œuvrer davantage encore pour la paix mondiale.

Organisation de la Transition

Les institutions démocratiques de forme républicaine (c’est à dire pour gérer la chose publique, le bien commun, la « res publica ») et le gouvernement dont le CNTFCH prépare l’installation sont fondées sur le tirage au sort de commissions législatives et exécutives, au plan local, départemental et national, ainsi que sur la participation de citoyens « juges assesseurs populaires » dans les juridictions. Ces institutions démocratiques ont vocation à permettre au peuple français, dès leur installation, d’exercer lui-même la souveraineté nationale.
Voir : https://conseilnational.fr/le-cnt-canal-historique-se-presente/

Le Programme de la Transition permet de rétablir l’Etat de droit et de restaurer le pays aux termes d’une période de deux à trois années.
Le Programme de la Transition prévoit entre autres, le retour à la souveraineté monétaire, à l’indépendance énergétique et industrielle, à une instruction publique honnête, humaine et efficace, la diminution des impôts et l’allocation d’une Ressource Vitale de Base mensuelle (RVB) à tout français de 16 ans et plus.
Au cours de cette Transition le peuple prépare et choisit lui-même son propre mode de gouvernance pour l’avenir en rédigeant sa constitution au sein de la Commission constituante.
Voir : le Programme de la Transition issu du travail de commissions populaires : https://conseilnational.fr/programme-de-la-transition/

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